La Côte d’Ivoire a connu des moments chauds suite à la dissolution du gouvernement et de la Commission électorale indépendante (Cei). L’Union général des travailleurs de Côte d’Ivoire (Ugtci) qui n’a pas voulu fermer les yeux sur les récents événements en Côte d’Ivoire a donné sa position au cours d’une session extraordinaire. C’était le 22 février à la bourse du travail de Treichville où les membres du comité exécutif de la plus vielle centrale syndicale se sont retrouvés. Ils ont déploré l’arrêt du processus de sortie de crise en Côte d’Ivoire et appelé les acteurs politiques à leurs responsabilités. « Malgré toutes les missions de bons offices et notamment la dernière, des représentants des confessions religieuses, l’Ugtci note avec regret, la radicalisation sans précédent de certains acteurs politiques », a déploré Joseph Ebagnerin, secrétaire général adjoint de l’Ugtci. L’Adjoint d’Adé Mensah a également regretté les manifestations de rue qui en ont rajouté aux souffrances des populations depuis l’avènement de la crise en 2002. Pour lui, il faut donner une chance à l’accord politique de Ouagadougou d’aboutir. Car selon Joseph Ebagnerin, cet accord signé le 4 mars 2007 dans la capitale burkinabé constitue l’ultime espoir des travailleurs pour la sortie de crise en Cote d’Ivoire. « L’accord politique de Ouagadougou constitue l’ultime espoir des travailleurs de voir s’organiser des élections libres, justes et transparentes, gage d’un retour à la normalité et à la paix dans notre pays », a fait savoir le secrétaire général adjoint de l’Ugtci. Considérant l’accord politique de Ouaga comme la solution aux problèmes politiques de la Côte d’Ivoire, Joseph Ebagnerin a invité le président Laurent Gbagbo et Soro Guillaume, le Premier ministre, à tout mettre en œuvre pour associer les partis politiques à la mise en œuvre de l’accord politique de Ouaga. Par ailleurs, l’Ugtci a souhaité qu’en période sensible, les forces régulières mettent un point d’honneur à « assurer la protection des personnes et des biens ». |
